¤ A PROPOS DE LA LEO

Depuis quelque temps déjà, Marie-Josée ROIG et le candidat UMP aux prochaines municipales assènent quelques contrevérités sur le projet de Liaison Est-Ouest, laissant sous entendre que les collectivités territoriales, notamment la Région, n'auraient pas assumé leurs responsabilités.

Il me semble donc important de faire quelques rappels historiques, notamment pour le néo-Avignonnais candidat UMP, montrant que sur ce projet, comme sur bien d'autres, le Président Michel VAUZELLE et sa majorité ont toujours été solidaires avec le territoire avignonnais et avec ses habitants.

Sur la tranche 1 de la LEO, celle actuellement en service qui relie la zone d'activités de Courtine au Nord des Bouches-du-Rhône, la participation de la Région a été de 46,2 millions d'euros sur un total de 130 millions d'euros, soit 35,5%, positionnant la Région en premier financeur de cette infrastructure routière. Pour rappel toujours, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon (CoGA) n’a financé sur cette tranche que des opérations de connexion de la LEO à la voirie existante ne représentant que 4% du financement, soit environ 6 millions d'euros.

Sur la tranche 2, celle qui doit relier le Nord des Bouches-du-Rhône au carrefour de l'Amandier à Avignon, le protocole d'accord signé par le Président Michel VAUZELLE en mars 2012 prévoit un financement de la Région de 45 millions d'euros sur un total de 180 millions d'euros, plaçant la Région en deuxième contributeur derrière l'État.

Ainsi sur les deux tranches, avec plus de 90 millions d'euros déjà dépensés ou programmés, la collectivité régionale s'est engagée à assumer plus du tiers du financement de cette infrastructure routière, quand la Communauté d'agglomération du Grand Avignon ne s'est mobilisée qu'à un peu plus de 8%. Il y a des vérités qui sont bonnes à rappeler tant elles témoignent qu'en termes de responsabilités, la Région n'a à recevoir de leçons de personne!

Et si le Président de la Région a souhaité se mobiliser pour permettre la réalisation de cette infrastructure, c'est qu'il est convaincu que cette voie routière est primordiale pour le développement économique et l'attractivité du territoire avignonnais. Mais c'est également parce qu'il sait que cette voie de contournement permettra de désengorger la Rocade, voie intra urbaine qui crée une véritable coupure dans les quartiers Sud d'Avignon regroupant près de 25 000 habitants. Les enjeux de réalisation à court terme de la voie LEO sont donc aussi des enjeux urbains, environnementaux et sanitaires pour les populations riveraines.

Je suis heureuse d'ailleurs de voir qu'au bout de 18 ans de mandat, Marie-Josée ROIG s'en préoccupe enfin en brandissant la menace d'un arrêté d'interdiction du trafic des poids lourds. Mieux vaut tard que jamais.

Et c'est bien aussi cette dimension de protection et de mieux vivre des populations des quartiers populaires du Sud d'Avignon qui a conduit le Président de la Région à évoquer à chacune des rencontres qu'il a eues ces derniers mois avec le Ministre des Transports et le Premier Ministre l'urgence de la réalisation de la LEO.

Et c'est bien cette dimension qui le conduit aujourd'hui à défendre l'idée que ce projet d'infrastructure routière puisse être inscrit dans la programmation des prochains Contrats de Plan Etat-Région 2014-2020.

Ne nous y trompons pas, le dossier LEO mérite mieux que de petits calculs politiciens et il se débloquera si nous savons tous, collégialement, proposer de nouvelles solutions. A ce titre, nous devrions tous nous réjouir que le Président de la Région en porte une aujourd'hui.

Plus que jamais dans la perspective des élections municipales de mars 2014, je suis pour ma part convaincue que le temps pour notre ville et pour les Avignonnais n'est pas aux gesticulations politiques mais bien aux solutions."