Améliorer le cadre de vie de tous les Avignonnais

Publié le par Le blog de Cécile HELLE - www.cecilehelle.fr

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Ma conviction depuis toujours est que la politique doit être un subtil mélange entre les grandes perspectives et les projets structurants d’un côté et les préoccupations les plus immédiates et les plus concrètes de l’autre. Le maire d’une ville comme Avignon doit se soucier de ce que sera sa ville dans 15, 20 ou 30 ans, dessiner les grands projets qui lui donneront un nouveau visage, avoir en toutes circonstances la préoccupation de sa place dans un cadre global, qu’il soit départemental, régional, national ou même européen. Mais dans le même temps, ce souci de préparer l’avenir ne doit pas pour autant faire oublier le présent et ce qui fait la vie immédiate d’une cité et les intérêts quotidiens de ses habitants. Or, force est de constater que l’équipe sortante qui dirige notre ville pour encore quelques mois ne s’est souciée ni de lui donner un avenir ni de s’intéresser à son présent. Je veux pour illustrer mon propos, prendre l’exemple du cadre de vie des Avignonnais, et notamment de ceux qui vivent dans nos quartiers populaires.

 

J’ai été frappée durant mes visites de quartiers ces derniers mois de voir leur état de délabrement avancé. De chaque rue, de chaque parc, de chaque hall d’immeuble se dégage un vif sentiment d’abandon, l’impression que la puissance publique – la municipalité en l’occurrence – a littéralement déserté le territoire. Multiplication des tags, portes défoncées, boites aux lettres éventrées, détritus qui s’amoncellent, salles de réunion de quartier et parcs publics laissés à l’abandon, pelouses piétinées… La liste n’est pas exhaustive.

  

Pourtant, des solutions existent. Je note au passage qu’elles ne nécessitent souvent qu’un financement modeste, ce qui rend d’autant plus inexcusable l’immobilisme de l’équipe sortante. Avec nous, l’entretien de proximité sera une priorité. Des équipes mobiles d’interventions composées de 2 ou 3 agents seront mises en places dans chaque quartier. Il n’est pas normal qu’un encombrant reste sur l’espace public plusieurs jours successifs malgré les alertes répétées des habitants. Les bas d’immeubles seront entretenus et nous renforcerons pour ce faire nos liens avec les bailleurs sociaux, car il n’est pas acceptable que la municipalité et les bailleurs se renvoient la balle alors qu’ils devraient travailler main dans la main. L’éclairage public sera retravaillé, car une rue peu ou mal éclairée peut légitimement renforcer le sentiment  d’insécurité des riverains. Nous expérimenterons également des initiatives originales comme les jardins partagés au pied des immeubles pour que chacun soit acteur de l’amélioration de son cadre de vie.  

 

Une attention particulière sera portée à la Rocade, dont on parle trop souvent comme de l’immense voie de circulation qu’elle est, en niant la présence de milliers de riverains à ses abords. Je ne veux plus que la Rocade soit perçue comme une frontière et sa réappropriation par ses habitants est une urgence. Nous commencerons par aménager des voies cyclables et des trottoirs dignes de ce nom. Nous mettrons en place une ligne de bus à haut niveau de service sur une voie réservée qui ira aussi à l’hôpital et à Agroparc. Je souhaite enfin construire des passerelles, des ponts pour que les habitants puissent traverser la Rocade sans prendre de risques. À terme, si nous parvenons à transformer la Rocade en boulevard urbain, s’il devient possible de s’y promener avec autant de plaisir qu’autour des remparts ou rue de la République, alors nous aurons atteint notre objectif.

 

Toutes ces propositions et bien d’autres ne seront pas imposées autoritairement par la municipalité. Parce qu’elles touchent à la vie quotidienne des habitants, leur concrétisation sera précédée d’une large concertation. Ce que je nomme la démocratie implicative n’est pas un slogan. C’est la conviction que rien ne peut se décider sans échanges, débats, confrontations de points de vue avec les habitants. À ce titre, je souhaite que les maires de quartiers soient en première ligne, aidés par des conseils de quartiers qui se verront dotés de moyens. Ainsi, non seulement nous parviendrons à remettre des couleurs dans nos quartiers mais nous reconstruirons pas à pas le vivre-ensemble qui s’y est délité ces dernières années.

 

Cécile Helle, candidate à la mairie d’Avignon.

Publié dans Municipales 2014

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C
Bonjour<br /> on m'a mis en lien cet article car j'ai posté sur Facebook et fais partager une photo du quartier Saint-Chamand au 4 avenue Paul Claudel<br /> je m'indigne car depuis des mois et des mois cela n'a jamais été nettoyé comme d'ailleurs dans plusieurs rues d'Avignon côté Semard j'ai déjà pu signaler en tant que commerçante que les agents municipaux sont bien souvent absent !<br /> Et n'entretenaient pas regulirement certaines rue ou quartier de la ville.<br /> <br /> Je suis révoltée car la mairie n'oublie pas d'envoyer des mises en demeure aux commerçants quand ils oublient de déclarer leur enseigne une fois en 13 ans!!<br /> mes parents ont plus de 80 ans Habitent au 4 avenue Paul Claudel et on peut voir un rat devant leur porte.<br /> je veux bien croire que les locataires manque de civisme mais par contre le nettoyage et l'entretien en bas de l'immeuble depuis des mois voire des années n'est effectue est-ce normal pensez-vous? <br /> J'espère que ma voix sera entendue par le maximum de personne <br /> Cordialement
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