¤ LA RENOVATION DE LA GARE ROUTIERE ENFIN SUR LES RAILS!
"Réunion importante mardi après-midi à la préfecture de Vaucluse en présence de tous les partenaires financiers du projet de rénovation de la gare routière. Réunion conclusive avec un chantier prévisible de 14 mois d'un coût global de 3 millions d'euros incluant les travaux nécessaires à la prise en compte des contraintes de sécurité, notamment celles liées aux risques d'incendies. Réunion rappel permettant de souligner que le Conseil régional marque encore une fois sa solidarité aux territoires avignonnais et vauclusien en apportant un financement de 463.000 euros soit 20% du coût total alors que la trafic des bus régionaux ne représente que 11% des rotations affectant chaque jour la gare routière d'Avignon.
"Enfin" serait-on tenté de dire au regard de l'urgence à agir tant cette gare routière ne répond plus aux légitimes attentes d'accueil et de sécurité des usagers des bus interurbains et n'est pas digne d'une ville touristique du rang d'Avignon.
"Enfin" aussi au regard du temps qui s'est écoulé entre la validation initiale du tour de table financier début 2011 et le déclenchement programmé des travaux début 2013.
Restent trois enjeux à relever:
- d'abord assurer la continuité du service aux voyageurs pendant la durée des travaux,
- ensuite trouver le futur gestionnaire du site qui sera chargé, suite à la rénovation de la gare routière, de son entretien et sa sécurisation sur le long terme,
- enfin, reprendre les accès piétonniers vers la ville et la gare ferroviaire pour rendre de nouveau attractive la fréquentation de cette plate-forme de bus interurbains et pour l'articuler avec le reste du tissu urbain.
Sur l'enjeu de la gestion future de la gare routière, la logique voudrait que ce soit la Communauté d'agglomération du Grand Avignon qui se porte volontaire, comme on l'observe au sein de la plupart des grandes villes (Marseille, Aix-en-Provence). Sachant que chacune des collectivités "utilisatrices" s'est engagée à apporter un financement au fonctionnement. Mais sur ce point comme sur beaucoup d'autres, difficile d'avoir une position arrêtée de la CoGA qui un coup dit oui puis le coup d'après dit non.
La clarification de la situation apparaît pourtant cruciale pour le devenir de cet équipement et son articulation avec le reste de l'offre de transports en commun de l'agglomération (TER, TCSP, bus...), notamment au regard des discussions engagées par l'agglomération dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains (PDU).
D'où la cohérence d'un positionnement de la CoGA en premier ligne sur la gare routière, même si aucun des bus de la TCRA n'y pénètre..."